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Terça-feira, 1/10/2002 La langue du Coran Julio Daio Borges Estudioso erudito de grego antigo e árabe, Youssef Sedik, empreendeu, segundo o Le Monde, a mais nova tradução do Alcorão. Espinosísta de primeira hora (hoje regenerado), acredita poder dirimir os mal-entendidos em torno do livro sagrado dos muçulmanos, que - conforme diz - citam muito mais do que lêem: "Qu'est-ce que lire le Coran? D'apparence simple, la question occupe pourtant toute la vie de Youssef Sedik, philosophe, anthropologue, traducteur du grec ancien en arabe. Cet érudit tunisien propose une traduction originale du livre sacré, Le Coran. Autre lecture, autre traduction, coéditée en France par L'Aube et, à Alger, par la jeune maison d'édition Barzach. "Pourtant, cherche-t-il à montrer dans ses travaux, le fonds hellénique est manifeste dans la langue du Coran, 'comme le miroitement d'une très lointaine origine commune, comme si les deux cultures s'étaient regardées en complices et des deux côtés interdits du miroir'. "'Il devient aujourd'hui nécessaire et urgent, au moment où d'énormes malentendus ont amplifié dangereusement les failles d'incompréhension entre les populations musulmanes et ce qu'il est convenu d'appeler l'Occident, de reconsidérer l'attitude du lecteur moderne face à la première archive qui dit une spiritualité qui séduit, passionne et mobilise, mais qui demande tout aussi fortement à se faire accueillir dans le geste serein et magnifique du penser.'" Julio Daio Borges |
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