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Quarta-feira, 21/8/2002 Le Citizen Kane brésilien Julio Daio Borges A crise das Organizações Globo chegou até o Le Monde (abaixo, onde se lê "milliards", leia-se "bilhões"): "Affaiblies par une perte de 548 millions d'euros en 2001 (pour un chiffre d'affaires de 2,5 milliards) et par un endettement équivalant à 1,5 milliard d'euros, les Organizaçoes Globo, rebaptisées Globo SA à la faveur de leur récente transformation en société holding, affrontent des turbulences inédites depuis leur création dans les années 1960. Fondé sous la protection de la dictature militaire (1964-1985), l'empire du patriarche Roberto Marinho, qui emploie 20 000 personnes, a besoin d'argent frais. Il doit régler la facture de ses onéreux paris sur la nouvelle économie (portail Internet globo.com, en association avec Telecom Italia, qui a investi 810 millions d'euros pour 30 % du capital) et celle de sa politique éditoriale agressive, marquée notamment, depuis quatre ans, par les lancements du quotidien populaire Extra à Rio, de l'hebdomadaire grand public Epoca, du journal économique Valor (en partenariat avec Folha de Sao Paulo) ainsi que par le rachat du Diario popular de Sao Paulo." No mesmo jornal, há também um perfil de Roberto Marinho, le Citizen Kane brésilien. Julio Daio Borges |
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