busca | avançada
52329 visitas/dia
1,9 milhão/mês
Quinta-feira, 4/5/2006
A une passante
Julio Daio Borges

legenda
Una passante, de Sibilla Baudelaire

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité?

Ailleurs, bien loin d'ici! trop tard! jamais peut-être!
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais!

Charles Baudelaire, em "A uma passante" (porque começou, ontem, meu novo curso de poesia moderna, com o professor Hansen, na Casa do Saber...)

Julio Daio Borges
4/5/2006 às 08h50

 

busca | avançada
52329 visitas/dia
1,9 milhão/mês